Entre chien et loup.

​2013

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La vie à son degré le plus insignifiant, le plus ennuyeux, le plus silencieux. J’aime l’ennui, cet état de contemplation, d’engourdissement de nos pas et de nos esprits Se prélasser dans ses pensées et ne pas s’investir, pas immédiatement.
Fascination de la banalité.
Pourtant péjoratif, ce terme devient particulièrement enthousiasmant. Il ne s’agit pas de se complaire simplement dans le regard de ces éléments qui sont devant nous, mais de s’en nourrir. J’absorbe, je décortique, je note.
Les cabanes, ou plutôt entre chien et loup, est un travail en cours, où je me questionne sur l’aspect scuptural de ces cabanes de chasses, je me poste face à elles, attendant  le levé du jour, afin qu’elles se dévoilent à moi.

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